dimanche, octobre 29, 2006

[Corsica - Sardigna] Répression, Opération "Arcadie"

Sulidarità Corsica/Sardigna











Répression, Opération "Arcadie"

Le 11 juillet 2006, dans le cadre de l'opération « Arcadie », l'Etat Italien à mobilisé d'importants moyens de répression contre les militants d'A Manca Pro S'Indipendentzia. L'ex-ministre de l'intérieur Pisanu du gouvernement Berlusconi a inventé le « téhorème Pisanu » selon lequel, entre autre chose, sévirait en Sardaigne « Une centrale de la terreur composée d'anarchistes, d'indépendantistes et de marxistes-léninistes ». C'est ainsi 54 personnes qui ont été interpellées le même jour et qui ont subi 15 heures d'interrogatoire en moyenne. 10 militants d'a Manca Pro s'Indipendentzia ont été mis en examen et incarcérés. 6 le sont toujours et ils ont commencés à être déportés en Italie le 23 octobre 2006.

deportation

Cette procédure judiciaire a pour finalité de museler une organisation politique démocratique. C'est donc une opération de guerre qui a été menée par l'Etat italien contre l'organisation indépendantiste communiste sarde.
La direction Anti-Terroriste de Cagliari, avec l'appui de la DIGOS de Nuoro et de l'UCIGOS de Roma a mobilisé d'importants moyens policiers et militaires pour tenter d'éradiquer A Manca Pro S'Indipendentzia.

Le montage grotesque des services italiens consite à faire l'amalgame entre l'activité des militants M.P.I et des attentats commis depuis 2002 par des petits groupes radicaux ( NPC, OIR ). Bien sur pas l'ombre d'une preuve ne peut l'étayer, car la justice italienne ne possède que des milliers de pages de transcriptions d'écoutes tronquées, sorties de leur contexte et inexploitables. Mais cela suffit pour faire trainer une procédure et maintenir en détention de la façon la plus arbitraire des militant(e)s.

Dans le code pénal italien existe des lois liberticides qui permettent à l’appareil judiciaire d'inculper tout citoyen sous le chef d’accusation aussi vague qu’obscur «d'apologie subversive, mise en danger de l’ordre démocratique», et ce bien que l’article 272 du code pénal italien ait été jugé anticonstitutionnel et abrogé récemment. L'article 270 peut permettre de poursuivre n'importe qui pour « association subversive ayant pour finalité de commettre des actes de terrorisme», mais l'idée même de remettre en cause « l'unité nationale » (arcticle 271) est un motif valable pour aller en prison.

LA REPRESSION QUE SUBISSENT LES MILITANTS D'A MANCA PRO S'INDIPENDENTZIA EST UNE REMISE EN CAUSE FRONTALE DE LA LIBERTE D'OPINION ET D'ORGANISATION EN EUROPE !


http://www.sulidarita-corsica-sardigna.org/repression.html

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