dimanche, décembre 03, 2006

[CAR] NATALE PER I PATRIOTTI 2006


NATALE PER I PATRIOTTI 2006
www.carcorsica.com

[Prisons] Les états généraux de la condition pénitentiaire

Corsica internaziunalista vous propose un texte de notre ami et camarade Gabi Mouesca - ancien prisonnier politique basque qui a passé 17 ans de sa vie en prison et qui est l'actuel président de l’Observatoire International des Prisons (OIP-SF).


Les états généraux de la condition pénitentiaire


Les Etats généraux de la condition pénitentiaire (*) qui se sont tenus ces derniers mois en France ont eu un double objectif; libérer la parole des divers acteurs du monde judiciaire et pénitentiaire, et présenter sous forme d’injonction à agir les contours d’une profonde réforme du régime des prisons et des droits des personnes privées de liberté, aux candidat(e)s à l’élection présidentielle de 2007.

Durant cette large consultation, base des travaux menés par les Etats généraux, 16.000 personnes détenues se son exprimées, soit 25% de l’ensemble des personnes détenues, mais également quatre milles autres personnes (personnels de l’administration pénitentiaire, magistrats, avocats, familles de prisonnier(e)s, aumôniers, médecins, instituteurs, intervenants associatifs, etc.).

Une prise de parole ­une première dans l’histoire des prisons­ aussi impressionnante sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. Car loin de profiter de cette opération pour crier leur déséspoir, ou leur légitime colère, les personnes détenues ont eu une parole politique, citoyenne, responsable. Une parole qui, s’adressant aux responsables politiques et aux citoyens et citoyennes de France, demande le changement du regard porté sur l’univers carcéral, ainsi que le respect de la dignité de la personne détenue.

Tous les acteurs sociaux du monde judiciaire et carcéral ont uni leur voix pour marteler la nécessité d’une réforme. Car les conditions de vie et de travail dans les prisons françaises sont indignes de notre niveau de civilisation. Car les principes fondateurs de la république y sont trop souvent violés, tout comme les règles de l’Etat de droit.

Dans un manifeste présenté à la fin des travaux, les organisateurs des états généraux ont recensé quatre thèmes de réforme: le respect des droits de l’homme dans la prison, le contenu du temps passé en prison, la question des soins aux malades détenus et la préparation à la sortie. Nous avons listé les mesures selon deux critères, celles qui peuvent être arrêtées immédiatement et celles qui devront être l’objectif de la prochaine législature. Parmi les premières, nous réclamons, par exemple, un outil permettant aux personnes détenus d’avoir accès à la connaissance de leurs droits, la liberté d’expression pour les prisonniers, la possibilité d’être présent lors de la fouille de sa cellule et de pouvoir circuler toute la journée dans la prison ou encore l’affectation du détenu dans un établissement proche du lieu où résident ses proches. Pour ce qui devra être réalisé à plus long terme, nous demandons des cellules individuelles, des conditions d’hygiène normales, l’application du Code du travail en détention, l’augmentation du nombre de travailleurs sociaux, la multiplication des unités de visite familiale, l’arrêt de l’incarcération des malades mentaux ou encore l’augmentation des moyens alloués à la réinsertion.

Articulée autour de dix propositions, la charte, qui aura valeur d’engagement, a été envoyée à tous les candidats à l’élection présidentielle. Sont-ils prêts à défendre l’idée que l’enfermement doit devenir «une sanction de dernier recours»? Valident-ils le fait que toute personne dont l’état de santé, psychique ou physique, est incompatible avec la détention recouvre la liberté ou soit placée dans des structures propres à la prendre en charge? Consentent-ils à ce que la prison de demain ne soit plus une zone de non-droit? Acceptent-ils que les droits à la santé, à l’hygiène, au maintien des liens familiaux, à l’éducation ou encore au travail s’exercent en détention? Sont-ils d’accord avec la création d’un organe de contrôle externe et indépendant des prisons? Admettent-ils que la préparation à la sortie et à la réinsertion des détenus est aussi une «mission fondamentale de l’administration pénitentiaire»? Veulent-ils que le Parlement ait la possibilité d’évaluer la politique pénitentiaire? Enfin, acceptent-ils que cette réforme requière «une prise en compte particulière de la condition des personnels pénitentiaires»?

Les réponses des futurs présidentiables seront rendues publiques début janvier 2007.

Gabriel Mouesca - Président de l’Observatoire International des Prisons (OIP-SF)

(*) Organisés par: Observatoire international des prisons (OIP), Conseil national des barreaux (CNB), CGT-pénitentiaire, Emmaüs France, LDH, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (SAF), Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Sneppa-FSU, Union syndicale des magistrats (USM), Fédération nationale des unions des jeunes avocats (FNUJA).

dimanche, octobre 29, 2006

[Corsica - Sardigna] Répression, Opération "Arcadie"

Sulidarità Corsica/Sardigna











Répression, Opération "Arcadie"

Le 11 juillet 2006, dans le cadre de l'opération « Arcadie », l'Etat Italien à mobilisé d'importants moyens de répression contre les militants d'A Manca Pro S'Indipendentzia. L'ex-ministre de l'intérieur Pisanu du gouvernement Berlusconi a inventé le « téhorème Pisanu » selon lequel, entre autre chose, sévirait en Sardaigne « Une centrale de la terreur composée d'anarchistes, d'indépendantistes et de marxistes-léninistes ». C'est ainsi 54 personnes qui ont été interpellées le même jour et qui ont subi 15 heures d'interrogatoire en moyenne. 10 militants d'a Manca Pro s'Indipendentzia ont été mis en examen et incarcérés. 6 le sont toujours et ils ont commencés à être déportés en Italie le 23 octobre 2006.

deportation

Cette procédure judiciaire a pour finalité de museler une organisation politique démocratique. C'est donc une opération de guerre qui a été menée par l'Etat italien contre l'organisation indépendantiste communiste sarde.
La direction Anti-Terroriste de Cagliari, avec l'appui de la DIGOS de Nuoro et de l'UCIGOS de Roma a mobilisé d'importants moyens policiers et militaires pour tenter d'éradiquer A Manca Pro S'Indipendentzia.

Le montage grotesque des services italiens consite à faire l'amalgame entre l'activité des militants M.P.I et des attentats commis depuis 2002 par des petits groupes radicaux ( NPC, OIR ). Bien sur pas l'ombre d'une preuve ne peut l'étayer, car la justice italienne ne possède que des milliers de pages de transcriptions d'écoutes tronquées, sorties de leur contexte et inexploitables. Mais cela suffit pour faire trainer une procédure et maintenir en détention de la façon la plus arbitraire des militant(e)s.

Dans le code pénal italien existe des lois liberticides qui permettent à l’appareil judiciaire d'inculper tout citoyen sous le chef d’accusation aussi vague qu’obscur «d'apologie subversive, mise en danger de l’ordre démocratique», et ce bien que l’article 272 du code pénal italien ait été jugé anticonstitutionnel et abrogé récemment. L'article 270 peut permettre de poursuivre n'importe qui pour « association subversive ayant pour finalité de commettre des actes de terrorisme», mais l'idée même de remettre en cause « l'unité nationale » (arcticle 271) est un motif valable pour aller en prison.

LA REPRESSION QUE SUBISSENT LES MILITANTS D'A MANCA PRO S'INDIPENDENTZIA EST UNE REMISE EN CAUSE FRONTALE DE LA LIBERTE D'OPINION ET D'ORGANISATION EN EUROPE !


http://www.sulidarita-corsica-sardigna.org/repression.html

vendredi, octobre 27, 2006

Sulidarità Corsica/Sardigna











Etre indépendantiste de gauche en Sardaigne est une idée rendue illégale par l'Etat italien.
Un site de solidarité avec les prisonniers politiques sardes victimes du délit d'opinion est en ligne :

http://www.sulidarita-corsica-sardigna.org

Il sera mis-à-jour quotidiennement et est ouvert à toutes réactions ou
initiatives de soutien, qui seront placées automatiquement dans la
rubrique "Initiatives".

A Manca Naziunale

jeudi, octobre 26, 2006

mercredi, octobre 25, 2006

[CAR - Cumitatu contr’à A Ripressione]

Rafle de militants nationalistes corses: Le CAR appel à un rassemblement de soutien le 25 octobre à 18h devant la gendarmerie de Borgu

Le 25 octobre 2006 : Le CAR appelle à un rassemblement de soutien demain, mercredi 25 octobre, à partir de 18 heures devant la gendarmerie de Borgu afin d’exiger la libération de toutes les personnes mises en garde-à-vue depuis lundi matin.

Le CAR demande également à toutes les organisations, partis et associations se réclamant du mouvement national de relayer ce mot d’ordre et de venir soutenir les militants nationalistes qui ont été interpellés par les gendarmes.

Pour rappel voici l’analyse de la situation faite par le CAR, hier :

Encore une fois, nous avons eu droit ce lundi 23 octobre à une rafle de militants nationalistes à grand renfort de publicité. Rien ne semble arrêter les présidentiables de l’UMP.

Ce matin, une rafle aussi absurde que stupide a été organisée avec le concours de la gendarmerie, sur commission rogatoire d’un juge anti corse.

14, 15, 17 interpellations… seul le chiffre semble préoccuper les forces de répression et les médias.

Qui est à l’origine de cette rafle médiatique ? Quel est le but recherché ?

Lutte interne au sein de l’UMP ou bien planification d’une répression aveugle ?

Au lieu de chercher à casser du nationaliste, les présidentiables de droite seraient avisés de tenter de régler politiquement le problème corse, mais cela semble au dessus de leurs capacités. Il est plus que temps que cessent les interpellations spectacles, devant les caméras de télévision opportunément prévenue pour suivre les gendarmes dans leurs « méfaits ».

Et encore une fois, on a interpellé les femmes et même les parents des militants concernés par cette rafle. Cela permet d’augmenter le nombre et de mettre un peu plus de pression sur les gardés à vue. Pression dérisoire puisque cette vague d’interpellations semble vouée à un échec, mais l’essentiel aura sans doute été atteint pour les organisateurs, puisque les médias ont largement couvert ces arrestations.

Et bien évidemment lorsque les garde-à-vue seront terminées et que les militants rentreront chez eux, les médias ne seront plus là et il restera dans l’opinion publique l’image de gendarmes qui font applique un « Etat de droit » à la française.

Le CAR exige qu’on libère immédiatement les femmes des militants qui ont été enlevés, ainsi les autres personnes gardées à vue et condamne avec la plus grande fermeté cette rafle médiatique.

Cumitatu contr’à A Ripressione

mardi, octobre 24, 2006

[STC-SNCM] Rassemblement le 24 octobre 2006 devant le tribunal de Bastia

Rassemblement le 24 octobre 2006 : Procès des jeunes corses suite à la manifestation du 1er Octobre 2005 contre la privatisation de la SNCM

le Mardi 24 octobre, à 14h, toutes et tous au tribunal de Bastia
(
rond-point Moro Giafferi) , pour soutenir les jeunes corses poursuivis pour les affrontements qui ont eu lieu après la manifestation contre la privatisation de la SNCM en Octobre 2005.

CORSICA INTERNAZIUNALISTA

Ghjuventù Indipendentista : " Nous appelons à cet effet la population de ce pays à se rendre au tribunal de Bastia le mardi 24 octobre à 14 heures afin de soutenir notre jeunesse face à la justice française pour des faits remontant aux manifestations de protestation qui ont suivi les grèves de la SNCM l’an passé."

Lotta ghjuventù l'avvene si tù!

Source: Unità Naziunale

lundi, octobre 23, 2006

[Euskal Herria] Rassemblement de soutien à Iñaki et aux prisonniers politiques Basques

Rassemblement de soutien à Iñaki et aux prisonniers politiques Basques









Le 12 octobre 2006 : Des dizaines de personnes se sont rassemblées en soutien aux prisonniers politiques basques devant l'Ambassade d'Espagne qui s'était barricadée pour l'occasion. Un dispositif de sécurité de la Guardia Civile était visible à l'intérieur de l'Ambassade alors que les forces de répression françaises étaient déployées en nombre démesuré à l'extérieur.

Une délégation du CAR PARIS était présente et a symboliquement déployé une Testa Mora pour démontrer la solidarité du peuple corse
avec nos frères et sœurs basques incarcérés. Les organisations présentes au rassemblement étaient le Comité Solidaire du Peuple Basque (CSPB), le CAR-Corsica, le Nouveau Parti Communiste Italien et le secrétariat international de la CNT et Monseigneur Gaillot qui était également présent
.

Le Comité de solidarité avec le peuple basque, demande la libération immédiate et sans condition du prisonnier politique basque Iñaki de Juana Chaos, ainsi que de tous ceux et celles qui qui sont dans son cas et ont aussi accompli leur peine complète ou sont gravement malades.



Source photo : Silvanu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Silvanu Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006

CORSICA INTERNAZIUNALISTA

Benvinuti a tutte é a tutti!


Bientôt sur ce Blog des infos internationalistes corses...

EVVIVA A LOTTA DI LIBERAZIONE SUCIALE E INTERNAZIUNALE!

(en attendant nous vous invitons à visiter le site d'Unità Naziunale: www.unita-naziunale.org et son forum: www.unita-naziunale.org/agora)