jeudi, janvier 18, 2007

Cuurdinazione di u Fium'Orbu

RESISTENZA
Cuurdinazione di u Fium'Orbu

"A l'issue de la grande manifestation du 13 janvier dernier à Bastia ou tous les nationalistes ont défilé sous la bannière "resistenza", a Cuurdinazione di u Fium'Orbu a lancé un appel solennel à tous les Corses pour commémorer tous ensemble le bicentenaire de la mort de Pasquale Paoli, U Babbu di a Patria. Cette commémoration aura lieu le samedi 3 février à Ghisunaccia. Le détail de l'organisation de la journée fera l'objet de communiqués ultérieurs. Parallèlement, d'ici à la journée du 3 février, a cuurdinazione di u Fium'Orbu invite tous les mouvements politiques, les patriotes sincères organisés ou inorganisés, les militants culturels, et associatifs, à un débat fraternel et ouvert qui a pour principal objectif de définir les contours d'une méthode permettant d'aboutir à terme à l'organisation du mouvement national. Dans un premier temps, ce débat doit pouvoir répondre de manière efficace et durable à l'exigence de résistance validée par le succès de la manifestation de Samedi dernier. Nous proposons donc la tenue de la première réunion d'échange et de travail ce vendredi 19 janvier, à partir de 18 heures à la salle des fêtes de Ghisunaccia"

Source info : Cuurdinazione di u Fium'Orbu, Unità Naziunale

lundi, janvier 15, 2007

Libertà per Sebas! Askatasuna!

Voila l'adresse du blog de soutien du camarade basque Sebas, de ses nouvelles des que nous en avons, des communiqués solidaires, des messages de soutien, des émissions de radio, des articles de presses et des liens de sites qui parlent de lui. Il n'est pas seul, écrivez lui, soutenez le, parlez de lui, écrivez sur lui.
9 Jours qu'il est détenu par l'état espagnol, nous obtiendrons sa liberation!

Le comité de soutien

http://libertepoursebas.blogspot.com/

vendredi, janvier 12, 2007

RESISTENZA POPULARE









TUTTI IN BASTIA U 13/01/07
MANIFESTATION A BASTIA PALAIS DE JUSTICE 15H

- Contre la démarche de spoliation et de précarisation du peuple corse (terre, logements, emplois …)

- Contre l’acculturation menaçant l’existence même du Peuple Corse

- Contre la répression politique et syndicale

- Pour la réappropriation de notre patrimoine et de notre économie

- Pour la sauvegarde et le développement de notre langue et de notre culture

- Pour la libération des prisonniers politiques

- Pour obtenir la reconnaissance de nos droits nationaux

O corsi, muvitevi per un altru avvene

Resistenza !

STC
CAR
A MANCA NAZIUNALE
U RINNOVU
RISCOSSA PAISANA
FRONTE POPULARE
I VERDI CORSI
GHJUVENTU INDIPENDENTISTA
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
UNIONE NAZIUNALE
PNC
A CHJAMA NAZIUNALE
LIGUE POUR LES DROITS DES CORSES ET DE LA CORSE

CORSICA INTERNAZIUNALISTA
...

jeudi, janvier 11, 2007

RESISTENZA POPULARE

Alain Ruggieri mis en examen et en détention provisoire. Loulou Colombani mis en examen et sous contrôle judiciaire. Jean Mathieu Gasperini relâché sur Paris

Le 9 janvier 2007 : Des trois personnes interpellées et transférés sur Paris, deux ont été mises en examen et une a été relâché.

Joseph Colombani, le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de Haute-Corse a été mis examen mardi soir dans l'enquête sur l'attentat de Solaro. Il a été placé sous contrôle judiciaire dans la nuit contrairement aux réquisitions du parquet de Paris qui avait demandé son incarcération. Joseph Colombani qui a quitté le palais de justice de Paris à près de 3h00 cette nuit n'a pas souhaité s'exprimer, en revanche son avocat maitre Rosa Prosperi a estimé que les accusations portées à l'encontre de son client étaient totalement infondées.

Alain Ruggieri, grièvement blessé dans l'attentat, a également été mis en examen par le juge antiterroriste Gilbert Thiel, et placé en détention provisoire. Cet homme de 46 ans, qui était toujours hospitalisé mardi soir à l'hôtel Dieu à Paris, est soupçonné d'être l'un des deux poseurs de bombes avec Ange-Marie Tiberi, 50 ans, décédé dans l'attentat. Les deux hommes sont notamment poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Une information judiciaire a été ouverte contre X et contre les deux hommes mardi après-midi par le parquet de Paris.

Outre "l'association de malfaiteurs", le juge Thiel a retenu la "détention d'armes et de munitions" contre Joseph Colombani. Ce dernier a été retrouvé le lendemain de l'attentat sur le bateau de Ange-Marie Tiberi, dans lequel des chiens spécialisés ont détecté des traces d'explosifs. Selon l'une des sources proches du dossier, Joseph Colombani conteste toute participation à cet attentat.

Alain Ruggieri, lui, est mis en examen également pour "la destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui par l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes" commises "en bande organisée", la tentative et la complicité de ce délit, ainsi que pour la fabrication d'engins explosifs.

Un troisième homme, Jean Mathieu Gasperini, qui avait été transféré dimanche à Paris, a été remis en liberté mardi à Paris et a pu rentrer en Corse.

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Unità Naziunale

Sulidarità Corsica-Euskal Herria Elkartasuna

Libertà per Sébas!!!!

Merci de faire la situation de Sebas autour de vous, en en parlant à votre entourage, en publiant un article dans vos éventuelles publications (papier ou Internet : sites, blog, listes de diffusion, etc.).

Un comité de soutien est en train de se mettre en place sur Paris. Si vous souhaitez être informé de la situation de Sebas et de son évolution, signalez-le en envoyant un message à l'adresse : libertepoursebas@no-log.org

Dans les jours qui viennent, un blog réunissant toutes les informations sur sa situation sera rendu public.

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COMMUNIQUE DE RADIO PAYS SUITE A L'ARRESTATION ET L'INCARCERATION DE SON PRESIDENT SEBASTIEN BEDOURET :

Une émission spéciale lui a été consacré hier soir (mardi) vous pouvez l'écouter en ligne sur le site de la station : www.radiopays.org (1 h 20).


Sebas est un militant associatif qui oeuvrait en région parisienne à la pérennité de notre activité radiophonique. En plus de la présidence du bureau, il s'occupait d'une émission basque hebdomadaire Txalaparta dont le ton et le contenu lui ressemblait : chaleureuse, ouverte, solidaire et qui ne s'est jamais écartée de la charte interne de Radio Pays. L'information autour de la situation politique au Pays Basque demeurait la priorité de Sebas, de même que le soutien aux familles des prisonniers basques de la région parisienne : un travail qu'effectue Radio Pays pour la communauté corse par exemple.

C'est pourquoi, son arrestation samedi dernier puis à présent son incarcération à Madrid a eu l'effet d'un couperet qui s'abat sur notre station. Quels faits lui reproche-t-on ? Nous connaissons bien Sébastien, il a toujours été transparent dans ses activités, travaillant toujours en collectif, s'inquiétant du point de vue des autres et de sa responsabilité vis à vis de notre antenne, mais aussi de ses proches, etc. D'après ce que l'on a appris, les autorités espagnoles veulent faire passer Sébastien pour un propagandiste militaire, qui diffuserait des informations à Paris mettant en danger la sécurité de l'Etat espagnole. Au vue de notre travail commun, cette affaire nous paraît donc invraissemblable. Sébastien aurait signé une déclaration ? Si c'est le cas, nous voulons connaître les conditions de cette déclaration. Sur notre antenne, trop de témoignages autour de la pression morale exercée par les autorités concernées ont été diffusés, qui peuvent ainsi nous faire douter de la crédibilité d'une telle déclaration.

Alors, nous nous interrogeons sur les raisons de son arrestation. Sebas allait bien sûr réaliser un reportage sur le mouvement pro-amnistie auquel il se rendait en compagnie d'une délégation internationale. Son statut de journaliste a-t-il joué en sa défaveur ? L'information devait-elle être muselée ou controlée ? Nous connaissons aussi les méthodes musclées de cette même autorité et nous espérons que l'intégrité morale et physique de la personne de Sebas n'a pas été atteinte par cette répression. Nous ne voulons pas que Sebas paie la note pour sa seule et unique solidarité en faveur d'une information libre et plurielle. Nous soutiendrons coûte que coûte Sebas, nous ne le laisserons pas aux prises d'une justice expéditive et opaque.

De notre côté, trois actions ont été menées depuis la nouvelle de son incarcération : une émission spéciale avec les témoins de l'arrestation le mardi 09 janvier, émission consultable sur notre site (www.radiopays.org), la continuité de ses émissions hebdomadaires qui vont reprendre dès le 16 janvier au soir, enfin la création en collaboration avec d'autres ami(e)s et proches de Sebas d'une adresse de soutien qui centralisera et diffusera toutes les informations autour de sa situation carcérale : libertepoursebas@no-log.org.

Au nom de la lutte pour les droits de la personne et du droit à l'information.

La rédaction de Radio Pays.

Radio-Pays
BP 136
93103 Montreuil Cedex
Mèl : info@radiopays.org / contact : 06 32 89 80 67

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Bédouret a dénoncé avoir subi des menaces et reçu des coups

Comme Sebas Bédouret l'a dit hier à son avocat, la Guardia Civil, après l'avoir arrêté, l'a torturé, et à la caserne d'Intxaurrondo et à la caserne de Madrid. Le journaliste qui était présent samedi pour se rendre à l'acte organisé par le mouvement pro-amnistie a tout nié devant le juge, mais il a néanmoins été incarcéré pour "collaboration avec ETA".

MADRID

Sebas Bédouret, le journaliste de la radio Txalaparta de Paris, a fait savoir hier à son avocat que pendant les trois jours qu'il a passé avec la Guardia Civil il a subi menaces, mauvais traitements et tortures.

Samedi, la Guardia Civil l'a arrêté lors d'un contrôle quand il se rendait au Vélodrome d'Anoeta avec d'autres représentant internationaux dans l'intention de participer à l'acte organisé par le mouvement pro-amnistie. D'après ce qu'il a dit à son avocat, la Guardia Civil a fait descendre tout le monde de l'autobus, et à la fin du contrôle, alors que tout le monde remontait dans le bus en récupérant ses papiers d'identités et allait s'asseoir, c'est là qu'ils lui ont demandé si le sac à dos qui était sur son siège était à lui.

Après avoir reconnu qu'il était à lui, ils l'ont fait à nouveau descendre du bus, et ils lui ont dit que dans ce sac il y avait quelques CD et un exemplaire de la revue d'ETA "Zutabe". Bien qu'il ait dit et répété que cela n'était pas à lui et qu'il ne comprenait rien, il a été emmené à la caserne d'Intxaurrondo.

A neuf reprises

Il a dit à son avocat que là, ils l'ont mis face à un mur et que "à neuf reprises, jusqu'à ce qu'il apprenne par coeur une fausse déclaration, ils l'ont sans arrêt insulté, menacé et roué de coups". Entre autres, ils lui disaient qu'ils allaient arrêter sa copine qui est dans son huitième mois de grossesse. Ils l'ont aussi exposé à un froid glacial.

Après avoir reconnu, contre sa volonté, que les CD et le "Zutabe" étaient bien à lui et qu'il avait la charge de les distribuer dans deux bistrots de Paris, ils l'ont amené à Madrid. Il a fait le voyage jusqu'à Madrid avec quatre gardes civils, la tête entre les genoux et les mains attachées. Bédouret a expliqué que, comme la déclaration précédente n'était pas suffisante, il a été obligé de déclarer qu'il était en possession d'un code de sécurité. Malgré le froid glacial qu'il faisait dans la caserne de Madrid, il a été mis presque nu, et les cris et les menaces ont continué jusqu'à ce que les gardes aient entendu ce qu'ils voulaient. Pendant les trois jours, il n'a pas pu dormir, et il a refusé de manger.

Quand il a été présenté au juge lundi, il est revenu sur ses déclarations en expliquant qu'il les avait formulées sous la torture, mais le juge Ismael Moreno l'a fait incarcérer à la prison de Soto del Real sous l'accusation de "collaboration avec ETA".

Bédouret a dénoncé le fait que son arrestation est un "montage policier" et qu'ils l'ont obligé "à faire une fausse déclaration sous la torture".


"On torture aussi les solidaires"
Askatasuna a déclaré que ce qui est arrivé à Sebas Bédouret prouve que le gouvernement espagnol utilise la torture contre les citoyens basques mais aussi contre les citoyens solidaires du peuple basque, d'où qu'ils viennent. L'organisation anti-répressive dénonce non seulement que ce qui est arrivé à Sebas Bédouret est un "montage", mais met aussi l'accent sur le fait que "les tortures, la répression et les situations extrêmes de ce type" doivent disparaître. "Les gouvernements espagnol et français doivent une fois pour toutes cesser de conditionner la vie politique d'Euskal Herria et doivent cesser d'utiliser ce rouleau compresseur contre ses citoyens", a déclaré Askatasuna.

Gara (2007-01-10)

dimanche, décembre 03, 2006

[CAR] NATALE PER I PATRIOTTI 2006


NATALE PER I PATRIOTTI 2006
www.carcorsica.com

[Prisons] Les états généraux de la condition pénitentiaire

Corsica internaziunalista vous propose un texte de notre ami et camarade Gabi Mouesca - ancien prisonnier politique basque qui a passé 17 ans de sa vie en prison et qui est l'actuel président de l’Observatoire International des Prisons (OIP-SF).


Les états généraux de la condition pénitentiaire


Les Etats généraux de la condition pénitentiaire (*) qui se sont tenus ces derniers mois en France ont eu un double objectif; libérer la parole des divers acteurs du monde judiciaire et pénitentiaire, et présenter sous forme d’injonction à agir les contours d’une profonde réforme du régime des prisons et des droits des personnes privées de liberté, aux candidat(e)s à l’élection présidentielle de 2007.

Durant cette large consultation, base des travaux menés par les Etats généraux, 16.000 personnes détenues se son exprimées, soit 25% de l’ensemble des personnes détenues, mais également quatre milles autres personnes (personnels de l’administration pénitentiaire, magistrats, avocats, familles de prisonnier(e)s, aumôniers, médecins, instituteurs, intervenants associatifs, etc.).

Une prise de parole ­une première dans l’histoire des prisons­ aussi impressionnante sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. Car loin de profiter de cette opération pour crier leur déséspoir, ou leur légitime colère, les personnes détenues ont eu une parole politique, citoyenne, responsable. Une parole qui, s’adressant aux responsables politiques et aux citoyens et citoyennes de France, demande le changement du regard porté sur l’univers carcéral, ainsi que le respect de la dignité de la personne détenue.

Tous les acteurs sociaux du monde judiciaire et carcéral ont uni leur voix pour marteler la nécessité d’une réforme. Car les conditions de vie et de travail dans les prisons françaises sont indignes de notre niveau de civilisation. Car les principes fondateurs de la république y sont trop souvent violés, tout comme les règles de l’Etat de droit.

Dans un manifeste présenté à la fin des travaux, les organisateurs des états généraux ont recensé quatre thèmes de réforme: le respect des droits de l’homme dans la prison, le contenu du temps passé en prison, la question des soins aux malades détenus et la préparation à la sortie. Nous avons listé les mesures selon deux critères, celles qui peuvent être arrêtées immédiatement et celles qui devront être l’objectif de la prochaine législature. Parmi les premières, nous réclamons, par exemple, un outil permettant aux personnes détenus d’avoir accès à la connaissance de leurs droits, la liberté d’expression pour les prisonniers, la possibilité d’être présent lors de la fouille de sa cellule et de pouvoir circuler toute la journée dans la prison ou encore l’affectation du détenu dans un établissement proche du lieu où résident ses proches. Pour ce qui devra être réalisé à plus long terme, nous demandons des cellules individuelles, des conditions d’hygiène normales, l’application du Code du travail en détention, l’augmentation du nombre de travailleurs sociaux, la multiplication des unités de visite familiale, l’arrêt de l’incarcération des malades mentaux ou encore l’augmentation des moyens alloués à la réinsertion.

Articulée autour de dix propositions, la charte, qui aura valeur d’engagement, a été envoyée à tous les candidats à l’élection présidentielle. Sont-ils prêts à défendre l’idée que l’enfermement doit devenir «une sanction de dernier recours»? Valident-ils le fait que toute personne dont l’état de santé, psychique ou physique, est incompatible avec la détention recouvre la liberté ou soit placée dans des structures propres à la prendre en charge? Consentent-ils à ce que la prison de demain ne soit plus une zone de non-droit? Acceptent-ils que les droits à la santé, à l’hygiène, au maintien des liens familiaux, à l’éducation ou encore au travail s’exercent en détention? Sont-ils d’accord avec la création d’un organe de contrôle externe et indépendant des prisons? Admettent-ils que la préparation à la sortie et à la réinsertion des détenus est aussi une «mission fondamentale de l’administration pénitentiaire»? Veulent-ils que le Parlement ait la possibilité d’évaluer la politique pénitentiaire? Enfin, acceptent-ils que cette réforme requière «une prise en compte particulière de la condition des personnels pénitentiaires»?

Les réponses des futurs présidentiables seront rendues publiques début janvier 2007.

Gabriel Mouesca - Président de l’Observatoire International des Prisons (OIP-SF)

(*) Organisés par: Observatoire international des prisons (OIP), Conseil national des barreaux (CNB), CGT-pénitentiaire, Emmaüs France, LDH, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (SAF), Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Sneppa-FSU, Union syndicale des magistrats (USM), Fédération nationale des unions des jeunes avocats (FNUJA).

dimanche, octobre 29, 2006

[Corsica - Sardigna] Répression, Opération "Arcadie"

Sulidarità Corsica/Sardigna











Répression, Opération "Arcadie"

Le 11 juillet 2006, dans le cadre de l'opération « Arcadie », l'Etat Italien à mobilisé d'importants moyens de répression contre les militants d'A Manca Pro S'Indipendentzia. L'ex-ministre de l'intérieur Pisanu du gouvernement Berlusconi a inventé le « téhorème Pisanu » selon lequel, entre autre chose, sévirait en Sardaigne « Une centrale de la terreur composée d'anarchistes, d'indépendantistes et de marxistes-léninistes ». C'est ainsi 54 personnes qui ont été interpellées le même jour et qui ont subi 15 heures d'interrogatoire en moyenne. 10 militants d'a Manca Pro s'Indipendentzia ont été mis en examen et incarcérés. 6 le sont toujours et ils ont commencés à être déportés en Italie le 23 octobre 2006.

deportation

Cette procédure judiciaire a pour finalité de museler une organisation politique démocratique. C'est donc une opération de guerre qui a été menée par l'Etat italien contre l'organisation indépendantiste communiste sarde.
La direction Anti-Terroriste de Cagliari, avec l'appui de la DIGOS de Nuoro et de l'UCIGOS de Roma a mobilisé d'importants moyens policiers et militaires pour tenter d'éradiquer A Manca Pro S'Indipendentzia.

Le montage grotesque des services italiens consite à faire l'amalgame entre l'activité des militants M.P.I et des attentats commis depuis 2002 par des petits groupes radicaux ( NPC, OIR ). Bien sur pas l'ombre d'une preuve ne peut l'étayer, car la justice italienne ne possède que des milliers de pages de transcriptions d'écoutes tronquées, sorties de leur contexte et inexploitables. Mais cela suffit pour faire trainer une procédure et maintenir en détention de la façon la plus arbitraire des militant(e)s.

Dans le code pénal italien existe des lois liberticides qui permettent à l’appareil judiciaire d'inculper tout citoyen sous le chef d’accusation aussi vague qu’obscur «d'apologie subversive, mise en danger de l’ordre démocratique», et ce bien que l’article 272 du code pénal italien ait été jugé anticonstitutionnel et abrogé récemment. L'article 270 peut permettre de poursuivre n'importe qui pour « association subversive ayant pour finalité de commettre des actes de terrorisme», mais l'idée même de remettre en cause « l'unité nationale » (arcticle 271) est un motif valable pour aller en prison.

LA REPRESSION QUE SUBISSENT LES MILITANTS D'A MANCA PRO S'INDIPENDENTZIA EST UNE REMISE EN CAUSE FRONTALE DE LA LIBERTE D'OPINION ET D'ORGANISATION EN EUROPE !


http://www.sulidarita-corsica-sardigna.org/repression.html

vendredi, octobre 27, 2006

Sulidarità Corsica/Sardigna











Etre indépendantiste de gauche en Sardaigne est une idée rendue illégale par l'Etat italien.
Un site de solidarité avec les prisonniers politiques sardes victimes du délit d'opinion est en ligne :

http://www.sulidarita-corsica-sardigna.org

Il sera mis-à-jour quotidiennement et est ouvert à toutes réactions ou
initiatives de soutien, qui seront placées automatiquement dans la
rubrique "Initiatives".

A Manca Naziunale

jeudi, octobre 26, 2006

mercredi, octobre 25, 2006

[CAR - Cumitatu contr’à A Ripressione]

Rafle de militants nationalistes corses: Le CAR appel à un rassemblement de soutien le 25 octobre à 18h devant la gendarmerie de Borgu

Le 25 octobre 2006 : Le CAR appelle à un rassemblement de soutien demain, mercredi 25 octobre, à partir de 18 heures devant la gendarmerie de Borgu afin d’exiger la libération de toutes les personnes mises en garde-à-vue depuis lundi matin.

Le CAR demande également à toutes les organisations, partis et associations se réclamant du mouvement national de relayer ce mot d’ordre et de venir soutenir les militants nationalistes qui ont été interpellés par les gendarmes.

Pour rappel voici l’analyse de la situation faite par le CAR, hier :

Encore une fois, nous avons eu droit ce lundi 23 octobre à une rafle de militants nationalistes à grand renfort de publicité. Rien ne semble arrêter les présidentiables de l’UMP.

Ce matin, une rafle aussi absurde que stupide a été organisée avec le concours de la gendarmerie, sur commission rogatoire d’un juge anti corse.

14, 15, 17 interpellations… seul le chiffre semble préoccuper les forces de répression et les médias.

Qui est à l’origine de cette rafle médiatique ? Quel est le but recherché ?

Lutte interne au sein de l’UMP ou bien planification d’une répression aveugle ?

Au lieu de chercher à casser du nationaliste, les présidentiables de droite seraient avisés de tenter de régler politiquement le problème corse, mais cela semble au dessus de leurs capacités. Il est plus que temps que cessent les interpellations spectacles, devant les caméras de télévision opportunément prévenue pour suivre les gendarmes dans leurs « méfaits ».

Et encore une fois, on a interpellé les femmes et même les parents des militants concernés par cette rafle. Cela permet d’augmenter le nombre et de mettre un peu plus de pression sur les gardés à vue. Pression dérisoire puisque cette vague d’interpellations semble vouée à un échec, mais l’essentiel aura sans doute été atteint pour les organisateurs, puisque les médias ont largement couvert ces arrestations.

Et bien évidemment lorsque les garde-à-vue seront terminées et que les militants rentreront chez eux, les médias ne seront plus là et il restera dans l’opinion publique l’image de gendarmes qui font applique un « Etat de droit » à la française.

Le CAR exige qu’on libère immédiatement les femmes des militants qui ont été enlevés, ainsi les autres personnes gardées à vue et condamne avec la plus grande fermeté cette rafle médiatique.

Cumitatu contr’à A Ripressione

mardi, octobre 24, 2006

[STC-SNCM] Rassemblement le 24 octobre 2006 devant le tribunal de Bastia

Rassemblement le 24 octobre 2006 : Procès des jeunes corses suite à la manifestation du 1er Octobre 2005 contre la privatisation de la SNCM

le Mardi 24 octobre, à 14h, toutes et tous au tribunal de Bastia
(
rond-point Moro Giafferi) , pour soutenir les jeunes corses poursuivis pour les affrontements qui ont eu lieu après la manifestation contre la privatisation de la SNCM en Octobre 2005.

CORSICA INTERNAZIUNALISTA

Ghjuventù Indipendentista : " Nous appelons à cet effet la population de ce pays à se rendre au tribunal de Bastia le mardi 24 octobre à 14 heures afin de soutenir notre jeunesse face à la justice française pour des faits remontant aux manifestations de protestation qui ont suivi les grèves de la SNCM l’an passé."

Lotta ghjuventù l'avvene si tù!

Source: Unità Naziunale

lundi, octobre 23, 2006

[Euskal Herria] Rassemblement de soutien à Iñaki et aux prisonniers politiques Basques

Rassemblement de soutien à Iñaki et aux prisonniers politiques Basques









Le 12 octobre 2006 : Des dizaines de personnes se sont rassemblées en soutien aux prisonniers politiques basques devant l'Ambassade d'Espagne qui s'était barricadée pour l'occasion. Un dispositif de sécurité de la Guardia Civile était visible à l'intérieur de l'Ambassade alors que les forces de répression françaises étaient déployées en nombre démesuré à l'extérieur.

Une délégation du CAR PARIS était présente et a symboliquement déployé une Testa Mora pour démontrer la solidarité du peuple corse
avec nos frères et sœurs basques incarcérés. Les organisations présentes au rassemblement étaient le Comité Solidaire du Peuple Basque (CSPB), le CAR-Corsica, le Nouveau Parti Communiste Italien et le secrétariat international de la CNT et Monseigneur Gaillot qui était également présent
.

Le Comité de solidarité avec le peuple basque, demande la libération immédiate et sans condition du prisonnier politique basque Iñaki de Juana Chaos, ainsi que de tous ceux et celles qui qui sont dans son cas et ont aussi accompli leur peine complète ou sont gravement malades.



Source photo : Silvanu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Silvanu Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006

CORSICA INTERNAZIUNALISTA

Benvinuti a tutte é a tutti!


Bientôt sur ce Blog des infos internationalistes corses...

EVVIVA A LOTTA DI LIBERAZIONE SUCIALE E INTERNAZIUNALE!

(en attendant nous vous invitons à visiter le site d'Unità Naziunale: www.unita-naziunale.org et son forum: www.unita-naziunale.org/agora)