mercredi, octobre 25, 2006

[CAR - Cumitatu contr’à A Ripressione]

Rafle de militants nationalistes corses: Le CAR appel à un rassemblement de soutien le 25 octobre à 18h devant la gendarmerie de Borgu

Le 25 octobre 2006 : Le CAR appelle à un rassemblement de soutien demain, mercredi 25 octobre, à partir de 18 heures devant la gendarmerie de Borgu afin d’exiger la libération de toutes les personnes mises en garde-à-vue depuis lundi matin.

Le CAR demande également à toutes les organisations, partis et associations se réclamant du mouvement national de relayer ce mot d’ordre et de venir soutenir les militants nationalistes qui ont été interpellés par les gendarmes.

Pour rappel voici l’analyse de la situation faite par le CAR, hier :

Encore une fois, nous avons eu droit ce lundi 23 octobre à une rafle de militants nationalistes à grand renfort de publicité. Rien ne semble arrêter les présidentiables de l’UMP.

Ce matin, une rafle aussi absurde que stupide a été organisée avec le concours de la gendarmerie, sur commission rogatoire d’un juge anti corse.

14, 15, 17 interpellations… seul le chiffre semble préoccuper les forces de répression et les médias.

Qui est à l’origine de cette rafle médiatique ? Quel est le but recherché ?

Lutte interne au sein de l’UMP ou bien planification d’une répression aveugle ?

Au lieu de chercher à casser du nationaliste, les présidentiables de droite seraient avisés de tenter de régler politiquement le problème corse, mais cela semble au dessus de leurs capacités. Il est plus que temps que cessent les interpellations spectacles, devant les caméras de télévision opportunément prévenue pour suivre les gendarmes dans leurs « méfaits ».

Et encore une fois, on a interpellé les femmes et même les parents des militants concernés par cette rafle. Cela permet d’augmenter le nombre et de mettre un peu plus de pression sur les gardés à vue. Pression dérisoire puisque cette vague d’interpellations semble vouée à un échec, mais l’essentiel aura sans doute été atteint pour les organisateurs, puisque les médias ont largement couvert ces arrestations.

Et bien évidemment lorsque les garde-à-vue seront terminées et que les militants rentreront chez eux, les médias ne seront plus là et il restera dans l’opinion publique l’image de gendarmes qui font applique un « Etat de droit » à la française.

Le CAR exige qu’on libère immédiatement les femmes des militants qui ont été enlevés, ainsi les autres personnes gardées à vue et condamne avec la plus grande fermeté cette rafle médiatique.

Cumitatu contr’à A Ripressione

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