jeudi, janvier 18, 2007

Cuurdinazione di u Fium'Orbu

RESISTENZA
Cuurdinazione di u Fium'Orbu

"A l'issue de la grande manifestation du 13 janvier dernier à Bastia ou tous les nationalistes ont défilé sous la bannière "resistenza", a Cuurdinazione di u Fium'Orbu a lancé un appel solennel à tous les Corses pour commémorer tous ensemble le bicentenaire de la mort de Pasquale Paoli, U Babbu di a Patria. Cette commémoration aura lieu le samedi 3 février à Ghisunaccia. Le détail de l'organisation de la journée fera l'objet de communiqués ultérieurs. Parallèlement, d'ici à la journée du 3 février, a cuurdinazione di u Fium'Orbu invite tous les mouvements politiques, les patriotes sincères organisés ou inorganisés, les militants culturels, et associatifs, à un débat fraternel et ouvert qui a pour principal objectif de définir les contours d'une méthode permettant d'aboutir à terme à l'organisation du mouvement national. Dans un premier temps, ce débat doit pouvoir répondre de manière efficace et durable à l'exigence de résistance validée par le succès de la manifestation de Samedi dernier. Nous proposons donc la tenue de la première réunion d'échange et de travail ce vendredi 19 janvier, à partir de 18 heures à la salle des fêtes de Ghisunaccia"

Source info : Cuurdinazione di u Fium'Orbu, Unità Naziunale

lundi, janvier 15, 2007

Libertà per Sebas! Askatasuna!

Voila l'adresse du blog de soutien du camarade basque Sebas, de ses nouvelles des que nous en avons, des communiqués solidaires, des messages de soutien, des émissions de radio, des articles de presses et des liens de sites qui parlent de lui. Il n'est pas seul, écrivez lui, soutenez le, parlez de lui, écrivez sur lui.
9 Jours qu'il est détenu par l'état espagnol, nous obtiendrons sa liberation!

Le comité de soutien

http://libertepoursebas.blogspot.com/

vendredi, janvier 12, 2007

RESISTENZA POPULARE









TUTTI IN BASTIA U 13/01/07
MANIFESTATION A BASTIA PALAIS DE JUSTICE 15H

- Contre la démarche de spoliation et de précarisation du peuple corse (terre, logements, emplois …)

- Contre l’acculturation menaçant l’existence même du Peuple Corse

- Contre la répression politique et syndicale

- Pour la réappropriation de notre patrimoine et de notre économie

- Pour la sauvegarde et le développement de notre langue et de notre culture

- Pour la libération des prisonniers politiques

- Pour obtenir la reconnaissance de nos droits nationaux

O corsi, muvitevi per un altru avvene

Resistenza !

STC
CAR
A MANCA NAZIUNALE
U RINNOVU
RISCOSSA PAISANA
FRONTE POPULARE
I VERDI CORSI
GHJUVENTU INDIPENDENTISTA
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
UNIONE NAZIUNALE
PNC
A CHJAMA NAZIUNALE
LIGUE POUR LES DROITS DES CORSES ET DE LA CORSE

CORSICA INTERNAZIUNALISTA
...

jeudi, janvier 11, 2007

RESISTENZA POPULARE

Alain Ruggieri mis en examen et en détention provisoire. Loulou Colombani mis en examen et sous contrôle judiciaire. Jean Mathieu Gasperini relâché sur Paris

Le 9 janvier 2007 : Des trois personnes interpellées et transférés sur Paris, deux ont été mises en examen et une a été relâché.

Joseph Colombani, le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de Haute-Corse a été mis examen mardi soir dans l'enquête sur l'attentat de Solaro. Il a été placé sous contrôle judiciaire dans la nuit contrairement aux réquisitions du parquet de Paris qui avait demandé son incarcération. Joseph Colombani qui a quitté le palais de justice de Paris à près de 3h00 cette nuit n'a pas souhaité s'exprimer, en revanche son avocat maitre Rosa Prosperi a estimé que les accusations portées à l'encontre de son client étaient totalement infondées.

Alain Ruggieri, grièvement blessé dans l'attentat, a également été mis en examen par le juge antiterroriste Gilbert Thiel, et placé en détention provisoire. Cet homme de 46 ans, qui était toujours hospitalisé mardi soir à l'hôtel Dieu à Paris, est soupçonné d'être l'un des deux poseurs de bombes avec Ange-Marie Tiberi, 50 ans, décédé dans l'attentat. Les deux hommes sont notamment poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Une information judiciaire a été ouverte contre X et contre les deux hommes mardi après-midi par le parquet de Paris.

Outre "l'association de malfaiteurs", le juge Thiel a retenu la "détention d'armes et de munitions" contre Joseph Colombani. Ce dernier a été retrouvé le lendemain de l'attentat sur le bateau de Ange-Marie Tiberi, dans lequel des chiens spécialisés ont détecté des traces d'explosifs. Selon l'une des sources proches du dossier, Joseph Colombani conteste toute participation à cet attentat.

Alain Ruggieri, lui, est mis en examen également pour "la destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui par l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes" commises "en bande organisée", la tentative et la complicité de ce délit, ainsi que pour la fabrication d'engins explosifs.

Un troisième homme, Jean Mathieu Gasperini, qui avait été transféré dimanche à Paris, a été remis en liberté mardi à Paris et a pu rentrer en Corse.

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Unità Naziunale

Sulidarità Corsica-Euskal Herria Elkartasuna

Libertà per Sébas!!!!

Merci de faire la situation de Sebas autour de vous, en en parlant à votre entourage, en publiant un article dans vos éventuelles publications (papier ou Internet : sites, blog, listes de diffusion, etc.).

Un comité de soutien est en train de se mettre en place sur Paris. Si vous souhaitez être informé de la situation de Sebas et de son évolution, signalez-le en envoyant un message à l'adresse : libertepoursebas@no-log.org

Dans les jours qui viennent, un blog réunissant toutes les informations sur sa situation sera rendu public.

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COMMUNIQUE DE RADIO PAYS SUITE A L'ARRESTATION ET L'INCARCERATION DE SON PRESIDENT SEBASTIEN BEDOURET :

Une émission spéciale lui a été consacré hier soir (mardi) vous pouvez l'écouter en ligne sur le site de la station : www.radiopays.org (1 h 20).


Sebas est un militant associatif qui oeuvrait en région parisienne à la pérennité de notre activité radiophonique. En plus de la présidence du bureau, il s'occupait d'une émission basque hebdomadaire Txalaparta dont le ton et le contenu lui ressemblait : chaleureuse, ouverte, solidaire et qui ne s'est jamais écartée de la charte interne de Radio Pays. L'information autour de la situation politique au Pays Basque demeurait la priorité de Sebas, de même que le soutien aux familles des prisonniers basques de la région parisienne : un travail qu'effectue Radio Pays pour la communauté corse par exemple.

C'est pourquoi, son arrestation samedi dernier puis à présent son incarcération à Madrid a eu l'effet d'un couperet qui s'abat sur notre station. Quels faits lui reproche-t-on ? Nous connaissons bien Sébastien, il a toujours été transparent dans ses activités, travaillant toujours en collectif, s'inquiétant du point de vue des autres et de sa responsabilité vis à vis de notre antenne, mais aussi de ses proches, etc. D'après ce que l'on a appris, les autorités espagnoles veulent faire passer Sébastien pour un propagandiste militaire, qui diffuserait des informations à Paris mettant en danger la sécurité de l'Etat espagnole. Au vue de notre travail commun, cette affaire nous paraît donc invraissemblable. Sébastien aurait signé une déclaration ? Si c'est le cas, nous voulons connaître les conditions de cette déclaration. Sur notre antenne, trop de témoignages autour de la pression morale exercée par les autorités concernées ont été diffusés, qui peuvent ainsi nous faire douter de la crédibilité d'une telle déclaration.

Alors, nous nous interrogeons sur les raisons de son arrestation. Sebas allait bien sûr réaliser un reportage sur le mouvement pro-amnistie auquel il se rendait en compagnie d'une délégation internationale. Son statut de journaliste a-t-il joué en sa défaveur ? L'information devait-elle être muselée ou controlée ? Nous connaissons aussi les méthodes musclées de cette même autorité et nous espérons que l'intégrité morale et physique de la personne de Sebas n'a pas été atteinte par cette répression. Nous ne voulons pas que Sebas paie la note pour sa seule et unique solidarité en faveur d'une information libre et plurielle. Nous soutiendrons coûte que coûte Sebas, nous ne le laisserons pas aux prises d'une justice expéditive et opaque.

De notre côté, trois actions ont été menées depuis la nouvelle de son incarcération : une émission spéciale avec les témoins de l'arrestation le mardi 09 janvier, émission consultable sur notre site (www.radiopays.org), la continuité de ses émissions hebdomadaires qui vont reprendre dès le 16 janvier au soir, enfin la création en collaboration avec d'autres ami(e)s et proches de Sebas d'une adresse de soutien qui centralisera et diffusera toutes les informations autour de sa situation carcérale : libertepoursebas@no-log.org.

Au nom de la lutte pour les droits de la personne et du droit à l'information.

La rédaction de Radio Pays.

Radio-Pays
BP 136
93103 Montreuil Cedex
Mèl : info@radiopays.org / contact : 06 32 89 80 67

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Bédouret a dénoncé avoir subi des menaces et reçu des coups

Comme Sebas Bédouret l'a dit hier à son avocat, la Guardia Civil, après l'avoir arrêté, l'a torturé, et à la caserne d'Intxaurrondo et à la caserne de Madrid. Le journaliste qui était présent samedi pour se rendre à l'acte organisé par le mouvement pro-amnistie a tout nié devant le juge, mais il a néanmoins été incarcéré pour "collaboration avec ETA".

MADRID

Sebas Bédouret, le journaliste de la radio Txalaparta de Paris, a fait savoir hier à son avocat que pendant les trois jours qu'il a passé avec la Guardia Civil il a subi menaces, mauvais traitements et tortures.

Samedi, la Guardia Civil l'a arrêté lors d'un contrôle quand il se rendait au Vélodrome d'Anoeta avec d'autres représentant internationaux dans l'intention de participer à l'acte organisé par le mouvement pro-amnistie. D'après ce qu'il a dit à son avocat, la Guardia Civil a fait descendre tout le monde de l'autobus, et à la fin du contrôle, alors que tout le monde remontait dans le bus en récupérant ses papiers d'identités et allait s'asseoir, c'est là qu'ils lui ont demandé si le sac à dos qui était sur son siège était à lui.

Après avoir reconnu qu'il était à lui, ils l'ont fait à nouveau descendre du bus, et ils lui ont dit que dans ce sac il y avait quelques CD et un exemplaire de la revue d'ETA "Zutabe". Bien qu'il ait dit et répété que cela n'était pas à lui et qu'il ne comprenait rien, il a été emmené à la caserne d'Intxaurrondo.

A neuf reprises

Il a dit à son avocat que là, ils l'ont mis face à un mur et que "à neuf reprises, jusqu'à ce qu'il apprenne par coeur une fausse déclaration, ils l'ont sans arrêt insulté, menacé et roué de coups". Entre autres, ils lui disaient qu'ils allaient arrêter sa copine qui est dans son huitième mois de grossesse. Ils l'ont aussi exposé à un froid glacial.

Après avoir reconnu, contre sa volonté, que les CD et le "Zutabe" étaient bien à lui et qu'il avait la charge de les distribuer dans deux bistrots de Paris, ils l'ont amené à Madrid. Il a fait le voyage jusqu'à Madrid avec quatre gardes civils, la tête entre les genoux et les mains attachées. Bédouret a expliqué que, comme la déclaration précédente n'était pas suffisante, il a été obligé de déclarer qu'il était en possession d'un code de sécurité. Malgré le froid glacial qu'il faisait dans la caserne de Madrid, il a été mis presque nu, et les cris et les menaces ont continué jusqu'à ce que les gardes aient entendu ce qu'ils voulaient. Pendant les trois jours, il n'a pas pu dormir, et il a refusé de manger.

Quand il a été présenté au juge lundi, il est revenu sur ses déclarations en expliquant qu'il les avait formulées sous la torture, mais le juge Ismael Moreno l'a fait incarcérer à la prison de Soto del Real sous l'accusation de "collaboration avec ETA".

Bédouret a dénoncé le fait que son arrestation est un "montage policier" et qu'ils l'ont obligé "à faire une fausse déclaration sous la torture".


"On torture aussi les solidaires"
Askatasuna a déclaré que ce qui est arrivé à Sebas Bédouret prouve que le gouvernement espagnol utilise la torture contre les citoyens basques mais aussi contre les citoyens solidaires du peuple basque, d'où qu'ils viennent. L'organisation anti-répressive dénonce non seulement que ce qui est arrivé à Sebas Bédouret est un "montage", mais met aussi l'accent sur le fait que "les tortures, la répression et les situations extrêmes de ce type" doivent disparaître. "Les gouvernements espagnol et français doivent une fois pour toutes cesser de conditionner la vie politique d'Euskal Herria et doivent cesser d'utiliser ce rouleau compresseur contre ses citoyens", a déclaré Askatasuna.

Gara (2007-01-10)